07, 114 en 200822, ce qui est à mettre en perspective avec les statistiques inférieures des autres pays européens connaissant désormais eux aussi ce phénomène.
L’espérance de vie est inférieure à la moyenne européenne pour les femmes (75 ans) mais l'est surtout pour les hommes : pour ceux-ci l’âge moyen au décès est de 63 ans23 (inférieur de 9 ans à la moyenne européenne et de 14 ans à la moyenne française24) soit un taux de mortalité de 15 ‰ pour un taux de natalité est de 9 ‰. L'espérance de vie a connu une chute dramatique pendant la période de chaos politique et économique des années 1990, à la suite de la disparition de l'Union soviétique. Cela s’explique par divers facteurs : l’alcoolisme de masse, le suicide, un système de santé déficient qui ne réussit pas à stopper le développement rapide du SIDA et la tuberculose25. Ainsi, la Russie a connu pendant la crise de la période de transition quatre fois plus de morts violentes que les États-Unis25 : en effet, elle se classait à l’époque au deuxième rang mondial pour les homicides (28,4 pour 100 000 habitants en 200026) et troisième pour les suicides (38,4 pour 100 000 habitants en 200227). L’arrivée, plus tardive qu’à l’Ouest, de certaines épidémies comme le sida explique aussi la situation : à la fin de 2005, la Russie enregistrait près de 350 000 infections au VIH28.
Face à cette situation, le gouvernement russe a inscrit dans son programme la mise en place d’une politique nataliste reposant sur des incitations financières pour la naissance des 2e et 3e enfants. Les résultats semblent d'ores et déjà prometteurs, puisque le premier ministre a pu annoncer, fin 2009, une augmentation considérable (cinq ans) de l'espérance de vie par rapport à son niveau de 2005. Ainsi, en 2009, la population russe a augmenté pour la première fois depuis 1995, sous l'effet conjugué depuis quatre ans d'une remontée de la natalité et d'une baisse de la mortalité29. Par ailleurs, le courant d’émigration en direction d’Israël, des États-Unis et de l’Allemagne, très important durant les années 1990, s’est aujourd’hui pratiquement tari et fut bien inférieur à certaines prévisions30.
Voir aussi : Russes
Religions[modifier | modifier le code]
La cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux de Moscou
Selon l'agence d'informations RIA Novosti, la Russie compterait 83 % de croyants, 7 % d'indécis et 10 % d'athées.
Chrétiens orthodoxes : 56,4 % (incluant les Vieux-croyants), dont 15 % se disent pratiquants.
Article détaillé : Église orthodoxe russe.
Musulmans : 8 à 15 % entre 11 et 22 mil
Tuesday, July 16, 2013
ent russe a inscrit dans son programme la mise en place d’une politique nataliste reposant sur des incitations financières pour la naissance des 2e et 3e enfants. Les résultats semblent d'ores et déjà prometteurs, puisque le premier ministre a pu annoncer, fin 2009, une augmentation considérable (cinq ans) d
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